La jalousies des pauvres
LA FRUSTRATIONS DES
O P U L E N T S
C’est un monde tout de même de ne pouvoir jouir,
en toute quiétude, de nos légitimes privilèges et prébendes.
Rouler en Jaguar sans susciter la jalousie, taster du caviar sans avoir face à vous des crevards indécents qui mendient. En plusse, ils polluent l’atmosphère. Pas écolo ces gens là. Des mendiants ! Saint Antoine quelle horreur. Passer une semaine hivernale sur une île paradisiaque, les Marquises, et revenir tout bronzé soulève les regards envieux des usagers palots du métropolitain. Ces ignorants oublient les souffrances que nous endurons à bronzer, dans notre transat une pressade d’orange en main.
Précision : ce n’est pas moi qui fréquente la RATP, trop chaud en ces lieux malsain pour la santé. Comment voulez-vous que dans ces conditions que le banlieusard (mon Dieu quel vilain mot !) ne tombe régulièrement malade. Inconscients ! Vous creusez votre propre tombe mais aussi le déficit de la Sécu. Je souligne le fait que : en faisant nos courses chez Fauchon ou Dalloyeau nous fournissons du travail à quelques galériens même pas reconnaissants. Et à Tignes ou Chamonix à quelques rustauds de montagnards. Encore que dans ce cas j’émettrais une réserve car sur les photos souvenirs ils font très couleurs locales ces bipèdes indigènes. Ils sont rustaud s’expriment dans un français dit verlan. C’est d’un comique.
Par exemple ils ne disent pas CON (excusez le vulgaire) mais NOC. Mon dieu que de crise de rire avec Marie-Chantal. Le verlan consiste à lire à l’envers les mots…
Comme les arabes quoi. Vu que le hasard m’est donné, je tiens à souligner que je suis un humaniste chrétien donc insoupçonnable côté racisme. Je n’ai rien contre les gris et autres crouilles. Je m’affiche comme anti-musulman, j’abhorre le couscous, se vêtir d’une djellaba c’est d’une inélégance et pourquoi pas en chemise de nuit (je ne puis m’empêcher de réprimer un rictus tant mon humour est subtil) et pis quelle indécence que de s’exposer à la vue du public ses atouts arrières à l’occasion des prières, suscitant cette réaction de mon ami Pierre-André-Marie : Je te foutrai un coup de pied au c… à tout ça direction La Mecque. P.A.M. ferait pam-pam à tous ces culs culs. Ni plus, ni moins que de l’exhibitionnisme réprimé par la loi. Mais que fait la police ? Il est d’un drôle mon Pierrot. B
on reconnaissons, d’évidence, qu’il y a trop de juif dans la finance et le journalisme. Honnêtement trop c’est trop. Est-ce que nous, LES PRIVILEGIES, nous réclamons un quota. Non. Car nous, nous savons nous tenir. Et que dire de la kippa ? Une petite brise et plus de kippa, zou dans le caniveau. Et même certains juifs dits orthodoxes se baladent avec des tresses. Enfin messieurs assumez donc votre genre et laissez ces horribles tresses à quelques tribus négroïdes d’Afrique subéquatoriale. Et cette pauvre jeunesse déboussolée qui s’affiche avec ces grosses tresses plates des rastas. Je te raserai tout ça comme à la Libération pour les femmes qui ont friquotté avec les Frigolins.
Je reprendrai les propos, frappés au sceau du bon sens, de M Louis Ferdinand Destouches qui eut le courage de publier dès 1937 une œuvre majeure : “Bagatelles pour un massacre”. Œuvre qui fut un best seller dans l’édition pendant les années 40. Cet ouvrage victime d’un incompréhensible ostracisme n’a jamais été réédité et aucune édition de poche ne fut imprimée.
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Extraits : “La France n’est pas un pays riche, loin de là ! …C’est un pays pauvre même, un pays de petite ressource…et mesquin dans ses entournures. C’est un pays où l’on doit ramer, trimer, pour simplement vivre. Surtout avec l’énorme dîme que nous payons à nos parasites (censuré) nationaux et internationaux. Si les natifs extravaguent, ils tardent pas à la sauter. C’est la loi des sols emiteux…Ces conditions économiques nous rendent parfaitement tributaires au départ, des étrangers…”
Autre extrait : “Jamais les frontières, les ports, n’ont été pour les aryens si farouchement interdits, hérissés de règlement absolument exclusifs, de prescriptions draconiennes, de lazarets et de bourriques…les quarantaines dégueulasses, c’est tout pour lui… tout le brelan des humiliations politiques, crasseuses et prophylactiques, tous les armements de la bonne guerre contre le fumier qui s’apporte, il faut le rembarrer d’emblée ! Lui enlever et pour toujours l’idée de revenir…de repiquer au petit truc, le guérir de l’aventure…qu’il se trisse ! qu’il aille pourrir ailleurs ! c’est la loi des pays forts. Des quotas moins impitoyables protégeant très bien tous les Etats, où la vie est un peu moins dure, contre la ruée des mendigots…le prolétariat possesseur contre l’invasion des affamés qui viennent geindre à ses frontières…rôder autour du pot au feu. Il n’est qu’en France qu’on reçoive tout…”
pp 156-157 de la 47ème édition.
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Je n’ajouterai qu’une précision :
pas des mais de l’étranger. Chacun interprètera à bon escient. Je ne puis qu’être soufflé, époustiflié
que dis je, par
la richesse lexicale et la créativité de l’auteur mis au service d’une noble cause.
Des esprits chagrins brandiront (bande de brandeurs !) : NEGATIONNISME.
N’importe quoi. Doit-on être insensible au talent littéraire d’une polémiste aux cieux de son art.
En conclusion nous ne pouvons jouir pleinement et en toute quiétude de nos biens transmis de père en fils. Heureusement que le Grand Mou a renoncé à imposer à 75% les hauts revenus.
J’ai lu dernièrement dans un support objectif : National-Hebdo que la France comptait 900 000 pauvres qui gagnent moins de 900 euros par mois. Encore heureux ! Au Sahel ils survivent avec 1 euro par jour… et en plus ils ont l’impudence de se plaindre. Je vous quitte à regret car je dois partir en mission humanitaire à Passy pour aider à la lutte contre l’obésité.
A s'empiffrer de foie gras de canard truffé, voilà les résultats.
Pedro QUEVEDO
Pécul dans l 'intimité plumarde