A GERBER DANS LE POTAGE
Cette bafouille baragouinante
faite de gonzesseries maniérées
pour stipendier
l’ambiance décomposée du temps présent
avec le grand retour du mariage. Même les tarlouzes le revendiquent.
Imagine le bristol : “Monsieur Ducon et Monsieur Dugland vous font part …” et patati, et patata. Le daron en costard moisi trois pièces. Tu sais bien celui des funérailles de l’oncle Enflure dans les années Pinay. La sanguinolente pétainiste en robe Vichy en plein nivôse.
S’auraient mieux fait de tous choir dans la fosse. Ensevelis ces crapauds. Bon débarras. Ils auraient au moins servi à quelque chose dans leur vie de naze en gavant quelques larves nécrophiles. Avec Tante Rose flétrie comme pomme talée, au teint bourgogne trahissant son penchant pour le biberonnage.
Te souvient-il aussi de l’angélique de bonne famille, le Jean-Edouard, coincé de la pastille qui pérorait sur l’Etre et le Néant. A houspiller à grands coups de pompes dans les sensibles. Je va te viriliser tous ces proustiens, chiens dégénérés, ces batrachiens qui chient dans la soie et le taffetas.
Tous ces gros tas à l’incinération.
Simple mesure d'hygiène publique
BEURK !
quel dégoût
Pedro QUEVEDO
Pécul pour les initiés et intimes